Ventilation

Avant les années ’70, nul ne se souciait des économies d’énergie. Les habitations d’alors étaient très peu étanches à l’air et l’apport d’air neuf se faisait naturellement, par infiltration ou via les conduits de cheminée. Depuis, crise énergétique oblige, l’étanchéité à l’air est devenue une caractéristique majeure de nos logements. Le renouvellement naturel de l’air ne s’opère plus aussi bien, avec pour conséquence une accumulation d’humidité et de polluants intérieurs.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit : désormais, nos maisons et autres bâtiments produisent une pollution intérieure qu’il faut combattre par la ventilation. Une ventilation qui se révèle nécessaire non seulement pour votre propre santé mais aussi pour celle du logement. Une maison non suffisamment ventilée augmentera le risque de voir y apparaître moisissures, mérule, condensation, problèmes d’humidité divers.

Il existe principalement trois types de ventilation: la ventilation naturelle, la ventilation mécanique contrôlée (VMC) et la ventilation mécanique répartie (VMR).

Basée sur les portes et fenêtres, la ventilation naturelle s’opère sans moteur, le tirage se faisant naturellement avec les différences de température et de pression du vent entre l’intérieur et l’extérieur.

La VMC est quant à elle un dispositif motorisé qui permet la régulation des flux d’air, ce qui évite l’apparition de courant d’air.

Enfin, la VMR adopte le même principe que la VMC : l’air est balayé depuis les pièces de vie jusqu’aux pièces de service d’où il est rejeté. Contrairement à la VMC (aérations reliées par un réseau de tuyaux), la VMR est constituée d’aérateurs individuels installés dans les pièces de service (et non d’un réseau de tuyaux comme pour la VMC). La VMR est donc une solution moins complexe à installer qu’une VMC.

D’autres méthodes de ventilation ont également droit de cité comme la ventilation mécanique d’insufflation (VMI, où l’air n’est pas mécaniquement extrait mais mécaniquement insufflé, mettant la maison en surpression et non en dépression) et le puits canadien, dit aussi “provençal” (un tuyau enterré qui apporte de l’air réchauffé en hiver et rafraîchi en été).