Chaudière à bois
Le bois est le premier matériau que l’Homme a mis en œuvre pour faire du feu et donc se chauffer. Après une baisse de popularité due à l’apparition de nouveaux et multiples modes de chauffage, le bois reprend incontestablement du poil de la bête par la grâce de l’évolution d’appareils de plus en plus fiables, esthétiques et pratiques (moins de chargements, moins de fumée, rendements jusqu’à 93%, quantité négligeable de polluants,… ) ainsi que par celle, très importante même si finalement assez récente, de la prise de conscience écologique.
Le principe d’une chaudière à bois, quelle qu’elle soit, est de chauffer un volume d’eau, qui transmettra alors lui-même ses calories (et donc la chaleur) par rayonnement, par des radiateurs, voire par des planchers chauffants. Notons aussi que les chaudières, contrairement aux poêles, permettent de chauffer l’eau sanitaire et peuvent donc se révéler des compléments parfaits pour les chauffe-eau solaires.
Même si, techniquement, elles peuvent être à combustion montante traditionnelle (d’un coût réduit mais d’un rendement lui aussi assez limité par rapport aux autres chaudières à bois), à combustion inversée ou horizontale (avec compartiment spécial pour y mettre le bois, celles-ci présentent une autonomie accrue et un rendement correct de 55 à 70%) ou encore à bûches avec accumulation en ballon d’eau chaude, les chaudières à bois se distinguent entre elles par leur mode d’approvisionnement : il existe ainsi des chaudières à chargement manuel (où un foyer constitué par une brique réfractaire ou en métal est alimenté par des bûches) ou à chargement automatique (alimentées par de plaquettes ou des pellets, elles allient technologie avancée, rendement de 75 à 90% et souplesse d’utilisation).
Au niveau de ses avantages, le chauffage à bois, particulièrement chaleureux et convivial, fait appel à une énergie renouvelable par nature qui n’aggrave en rien l’effet de serre, sa combustion produisant à peine plus de CO2 que la forêt elle-même. En outre, le bois continue à présenter l’un des coûts les moins importants, les plus stables aussi, même si on peut observer une (légère) augmentation vu la demande actuelle.