Inserts
Foyers encastrables, inserts, cassettes : autant de dénominations pour une seule et même réalité, très en vogue en matière de confort et de décoration intérieurs. Ce type d’équipement est particulièrement indiqué si vous désirez insérer votre foyer dans un mur, dans une cheminée existante ou dans un coffrage de maçonnerie. Il permet, sans modifier le bâti, d’améliorer considérablement le rendement de la cheminée à foyer ouvert (jusqu’à 5 fois : 70% de la chaleur produite peut ainsi être récupérée) et d’en faire un véritable appareil de chauffage. L’insert en lui-même est un bloc de fonte qui vient s’encastrer dans une cheminée, il est équipé d’une vitre ou d’une porte en vitrocéramique et d’une arrivée d’air modulable en fonction du tirage souhaité.
Outre l’augmentation du rendement, assez exceptionnelle, la pose d’un insert présente de nombreux autres avantages, à commencer par la sécurité puisque la vitre ou la porte empêche toute projection hors du foyer ou tout éboulement de bûches. Particulièrement propre (les cendres et les poussières demeurent à l’intérieur), l’insert permet aussi au feu de durer plus longtemps (jusqu’à 10 ou 12 heures et plus) tout en se révélant, lors de l’installation, un chantier assez aisé à mettre en œuvre puisque la structure même de la cheminée n’est en rien atteinte.
De nos jours, des solutions très abouties existent en matière de foyers encastrables, qui peuvent se distinguer clairement par leur design et leur qualité : lignes étudiées, acier épais, profondeur sur mesure, choix de cadres décoratifs, finition main,… Dans la foulée, certains offrent une vision élargie du feu, des vitres bombées, des formes particulières (triangulaire par exemple). On trouve également des inserts double face (qui font profiter de leur douce chaleur deux pièces adjacentes), à porte escamotable (qui, à la demande, font de votre encastrable un feu ouvert) voire à placer au centre de la pièce.
Dernière précision : il ne s’agit pas de confondre, comme c’est trop souvent le cas l’insert et la cheminée à foyer fermé, qui dispose elle aussi d’une vitre ou d’une porte pour “fermer” le foyer mais qui constitue en fait une cheminée à part entière, impossible à encastrer dans une cheminée traditionnelle.