Démoussage

Si la toiture est récente, la mousse ne l’a sûrement pas encore envahie. Toutefois, même si aucune mousse, aucune algue ou aucun lichen n’a pris résidence sur votre toit, un nettoyage léger peut s’avérer utile. Cet entretien régulier peut éviter des opérations plus coûteuses.

Il s’agit tout d’abord de retirer les mousses et autres traces végétales des gouttières puis de monter sur le toit en utilisant le plus souvent des échelles plates en bois pour ne pas briser le revêtement. Il faut ensuite, pour débarrasser la toiture de tout risque d’encrassage plus important et difficilement récupérable, retirer les premières traces noires, de mousses ou autres, avec une simple brosse très dure et de l’eau, sans détergent ni javel (afin d’éviter la décoloration des tuiles et des ardoises). Le rinçage final se fait à basse pression au moyen d’un nettoyeur de type Karcher mais en aucun cas on n’utilisera la haute pression : cela pourrait provoquer l’écaillage des ardoises et de petites fêlures sur les tuiles.

Les toitures peuvent, après ce type de démoussage d’entretien ou un démoussage plus approfondi, recevoir un traitement pour retarder le prochain nettoyage. Quand la météo le permet, sans vent et sans pluie, on pulvérise avec un pulvérisateur de jardin un produit algicide, fongicide et anti-mousse sur l’ensemble de la toiture, qu’elle soit en ardoises, en tuiles ou encore en zinc.  Ces produits sont tout aussi curatifs qu’ils sont préventifs. On les applique en partant du faîtage du toit et en descendant, en couche régulière sans oublier de parties de toiture. Après une semaine, un rinçage peut s’avérer nécessaire.

Un traitement hydrofuge sur le toit permet aussi de réduire la porosité des tuiles et de lutter contre les dégâts causés par la pluie mais surtout le gel en cas d’infiltrations. Sur une toiture ayant été entièrement démoussée et traitée, ce type de revêtement hydrofuge pourra lui permettre de durer plus longtemps. Et, cela va de soi, ce traitement ne se rince pas.